Merci

Encore une belle édition de la Fête de la librairie indépendante samedi dernier : merci à toutes celles et tous ceux qui ont poussé la porte de la librairie à cette occasion.
Par votre présence, vous manifestez à votre attachement à L’Escapade, mais également à toutes ces librairies indépendantes qui maillent notre pays. La France est un des rares pays à avoir un réseau aussi dense de librairies (le seul, peut-être) quoiqu’en disent les partisans de l’individualisme, de la livraison à domicile et de l’immédiateté dans tous les domaines, souvent au détriment du tissu commercial de nos villages, de nos quartiers et de nos centre-villes, qui participe pourtant grandement à la vie collective, sociale, culturelle, et aux rencontres physiques, bien plus que les grandes plateformes du Web mondial qui pleurnichent quand la collectivité leur demande de participer, par la fiscalité notamment, à la société.

En vous offrant ce livre spécialement édité chaque année et cette fleur, c’est aussi pour nous, libraires, l’occasion de vous remercier pour votre fidélité et votre soutien tout au long de l’année.
J’en profite pour remercier également Camille Rebolle-Laborde de la Ferme Casau bon à Lasseube, d’avoir grandement participé à la réussite de cette journée, avec ses fleurs.
Comme tous les ans, je vous ai pris en photos pour montrer la biblio-diversité réelle dans les librairies : l’album photo est à retrouver ici (normalement, même si vous n’avez pas de compte sur ce « réseau social », vous devez pouvoir regarder les photos).

Rendez-vous ce vendredi 3 mai à 18h30 pour « L’escapade de Christiane Laborde« , à l’occasion de la parution de son nouveau roman « Elle et la Dame de Brassempouy » aux éditions Terres de l’Ouest. Ce récit est l’ébauche d’un rêve éveillé entre la narratrice et l’artiste du Paléolithique ayant sculpté la Dame de Brassempouy, un véritable chef-d’œuvre intemporel dans de l’ivoire de mammouth : la Dame à la capuche / la Dauna au capulèt
De la rencontre aux confidences, une profonde affection se noue entre ces deux femmes que 30 000 ans séparent.
« Elle, c’est une amie, une sœur des âges lointains, d’une époque où les hommes vivaient au cœur d’une nature sauvage, tantôt généreuse, tantôt cruelle, et où se dessinait, à coups de silex et d’os, le merveilleux, l’imaginaire, l’Art préhistorique.
Une balade dans ce temps perdu où l’homme n’était qu’un voyageur sans bagage, ne laissant derrière lui que de rares traces… Mais quelles traces !
Qu’est-ce qui inspira la créatrice de la Dame de Brassempouy ? Et qui était cette artiste ? C’est tout le propos de ce livre, sorte d’invitation au voyage, en ce temps lointain des premiers hommes.
« 

et ensuite, viendra le temps du Festival du livre d’Oloron Sainte-Marie qui se déroulera cette année à l’espace Jéliote les samedi 18 et dimanche 19 mai. Je vous en parle dans la prochaine lettre d’informations, mais d’ores et déjà, vous pouvez retrouver toutes les informations sur la page de Livres sans Frontières.

Bonne semaine

Cédric

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La Fête de la librairie indépendante

Bonjour à toutes et à tous,

avant de vous parler des rendez-vous à venir, je voulais remercier très chaleureusement, par ordre chronologique, Franck Manuel, Jacques Castillou et Constance Dufort pour leurs venues à L’Escapade ces derniers jours.
Deux bonnes nouvelles pour Franck Manuel : il sera l’invité de François Angelier dans l’émission « Mauvais genres » sur France Culture le 5 mai ; et son roman « À creux perdu » vient d’être sélectionné pour le prix Hors Concours 2024 qui vise à récompenser des ouvrages publiés par des maisons d’éditions indépendantes.

Attention : la librairie sera fermée le samedi 20 avril.

Le samedi 27 avril 2024, dans toute la France – mais également en Belgique et en Suisse – aura lieu la 26e édition de la Fête de la librairie indépendante durant laquelle plus de 500 librairies offriront à leurs visiteurs une fleur ainsi qu’un recueil de poèmes de Jacques Roubaud.
Réalisé en partenariat avec les éditions Gallimard, cet ouvrage inédit illustré par le peintre Edi Dubien est tiré à 25 000 exemplaires. Il rassemble une vingtaine de poèmes issus des Animaux de personne (Seghers Jeunesse) et Les animaux de tout le monde (Seghers).
Organisée en France par l’association Verbes, cette fête est une déclinaison de la Sant Jordi en Catalogne, journée durant laquelle les Catalans s’offrent un livre et une rose.
Cette année, je fais le choix de vous offrir une fleur locale produite par Camille Rebolle-Laborde sur la ferme familiale Casau bon à Lasseube.
Comme pour chaque édition, je proposerai de prendre en prendre en photo chaque client.e avec son livre acheté (ou au pluriel) pour montrer la bibliodiversité présente dans les librairies indépendantes.

La librairie achète à chaque édition un kilomètre de La PASSEM ! Corrér tà la lenga nosta.
La Passem est une course qui se tient tous les deux ans à travers la Gascogne (Béarn, Bigorre, Landes, Bas-Adour) et qui a pour but de recueillir des fonds qui sont ensuite reversés à des projets œuvrant pour la transmission et la valorisation de la lenga nosta* (notre langue).
Avis aux insomniaques qui voudraient courir avec le libraire d’Oloron : cette année, je cours le kilomètre 564 (départ devant la MARPA de Lasseube), à 2h30 du matin le vendredi 3 mai !

Le même jour à 18h30, Christiane Laborde sera à la librairie pour nous présenter son nouveau roman « Elle et la Dame de Brassempouy » à paraître aux éditions Terres de l’Ouest.
Ce récit est l’ébauche d’un rêve éveillé entre la narratrice et l’artiste du Paléolithique ayant sculpté la Dame de Brassempouy, un véritable chef-d’œuvre intemporel dans de l’ivoire de mammouth : la Dame à la capuche / la Dauna au capulèt
De la rencontre aux confidences, une profonde affection se noue entre ces deux femmes que 30 000 ans séparent.

Puis viendra le temps du Festival du livre d’Oloron qui se déroulera les 18 et 19 mai à l’Espace Jéliote, organisé par Livres sans Frontières.
Seront présents sur le stand de la librairie :
Victor Malzac pour son roman « Créatine » chez Gallimard (et également ses recueils de poésie chez La Crypte et Cheyne)
Elsa Krim et Fred Campoy pour, entre autres, les deux tomes de la BD « Tony, l’enfant des rivières » chez Delcourt
Christophe Lamoure pour son essai philosophique « Seules les pensées que l’on a en marchant valent quelque chose » chez Privat
Mathilde Tournier pour, entre autres, son roman jeunesse « Championnes » chez Gallimard
Leïla Wind, pour son témoignage : « De la mort à la vie : gagner la bataille contre l’anorexie » aux éditions La Boîte à Pandore
Janette Ananos avec ses nouvelles, son récit autobiographie et son dernier recueil de témoignages historiques « Les Sentiers du refus » chez Monhélios,
Martine Bonnave-Seillès pour son témoignage professionnel « Pratique éducative et handicap mental » chez Chronique sociale,
Claude Castéran pour ses polars pyrénéens chez Gypaète,
Thierry Niogret pour ses Sherlock Holmes chez La Geste et Moissons noires et ses précédents romans policiers.
D’autres autrices, auteurs et maisons d’éditions seront présents, et de nombreuses rencontres et animations proposées tout au long du week-end.
Retrouvez le programme complet dans les commerces oloronais et sur le blog de la librairie dans les jours à venir. (en raison de ce Festival, la librairie sera fermée le samedi 18 mai).

La chronique du 3 avril sur Radio Oloron est en écoute ici

Bonnes vacances si vous en avez

Cédric

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En avril à la librairie

Bonjour à toutes et tous,

nous l’attendions avec impatience, le nouveau roman de Franck Manuel vient de sortir aux éditions Anacharsis « À creux perdu ».

Présentation de l’éditeur : «  à partir de quelques éléments biographiques connus et d’une photographie, l’auteur propose un récit romancé de la vie d’Eugène Petitcolin, modeleur d’anatomie à l’École vétérinaire de Maisons-Alfort à la fin du XIXe siècle. Silhouette gigantesque, mains énormes, mutique, un éclat inquiétant dans l’œil, Eugène Petitcolin déambule dans les couloirs de l’école vétérinaire. Nuit et jour, il équarrit, dissèque, éviscère des centaines de carcasses d’animaux, qu’il moule selon différentes techniques, cire, plâtre, à bon creux, à creux perdu.
Né le 3 janvier 1855 dans les forêts des Vosges, il est devenu en 1882 le premier préparateur anatomique de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort, s’est marié, a eu un fils ; il est mort à la Salpêtrière le 9 avril 1928. De la vie d’Eugène, on ne sait guère plus.
Ce qui aurait pu n’être qu’une biographie dans un décor fin de siècle devient avec Franck Manuel une méditation sur la vocation, un objet littéraire étrange entre roman naturaliste et roman gothique, la collision d’Émile Zola et Mary Shelley 
».
Par petites touches, tel un peintre, Franck Manuel brosse le portrait d’un homme handicapé des sentiments, qui ne semble mû que par la quête de la perfection de ses rendus anatomiques.
Pour le côté naturaliste à la Zola, (ou réaliste à la Balzac), l’auteur réussit admirablement à nous rendre réel le travail de Petitcolin et à nous en donner une représentation rigoureuse : une profession de modeleur anatomique bien évidemment avant l’avènement du plastique ou de l’impression 3D.
Mais avant ça, une description incroyable du premier emploi de Petitcolin comme schlitteur qui devrait rendre ce roman célèbre dans toutes les Vosges.
Petitcolin, personnage bien réel que l’on suit de sa prime enfance à sa mort, nous donne l’impression étrange d’être aussi une créature sortie de l’imagination d’une Mary Shelley (pour son petit côté Frankenstein) : les élèves vétérinaires le surnomment d’ailleurs le Kobold, issu du folklore païen germanique. Bizarrement le Kobold germanique s’apparente au gnome ou au lutin alors que Petitcolin semble être un colosse.
Vous ne le savez pas encore, mais vous allez aimer Eugène Petitcolin.
On en parle avec Franck Manuel, ce vendredi 5 avril à 18h30 à la librairie.

Vendredi 12 avril, c’est au tour de Jacques Castillou de passer un Vendredi noir à la librairie pour son nouveau polar « Meurtres en Ossau » qui vient de paraitre aux éditions La Geste.
Après « Meurtres à Pau :une immortelle à la boutonnière » l’an dernier, l’ossalois Pierre Casabonne, commissaire de la brigade spéciale de l’Intérieur, est de retour pour enquêter sur l’assassinat d’un jeune député des Pyrénées-Atlantiques. Évidemment, vous reconnaîtrez de nombreux endroits en Béarn, dont une librairie oloronaise 😉
Jacques Castillou dédicacera ses deux polars le 12 avril de 10h à 12h et de 14h30 à 18h30

Samedi 13 avril, de 14h30 à 18h30, Constance Dufort dédicacera le tome 2 de « L’archipel de Westerlies : le souffle de Ma » paru chez Astobelarra.
« Les enfants de Westerlies s’apprêtent à recevoir la colonie de Terre-Nouvelle en héritage. Les indigènes ne voient pas tous la présence des pionniers d’un bon œil et la guerre avec les Taliens gronde. Pour protéger les siens, Westerlies tente de conclure un accord liant les pionniers au peuple de Ma, ennemi des Taliens. ».
Évidemment tous les autres romans de Constance seront également disponibles.

Le samedi 27 avril, L’Escapade participera à nouveau à la Fête de la librairie indépendante (inspirée de la San Jòrdi catalane) où un livre est offert aux client.e.s, ainsi qu’une fleur (dans la limite des stocks disponibles). La tradition veut que ça soit une rose : mais cette année, je vous offrirai une fleur locale produite par une jeune productrice béarnaise, je vous en parlerai dans la prochaine lettre d’informations.

Enfin pour conclure, mes remerciements envers l’éditrice de « Aux cailloux des chemins » Christine Saint-Geours, et le poète Maxence Amiel pour cette belle soirée de poésie vendredi dernier.
Ils nous ont fait la surprise de venir accompagnés de la poétesse Mélanie Leblanc qui a pu ainsi faire connaissance avec le Parrain, Didier Bourda.

Bonne semaine

Cédric

PS : la librairie fermera à 18h ce samedi 6 avril, et sera fermée le samedi 20 avril

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La prima qu’ei arribada !

Le printemps est arrivé et de nombreuses rencontres s’annoncent à la librairie.

Ce vendredi 29 mars à 18h30 : rencontre avec l’éditrice Christine Saint-Geours
et le poète Maxence Amiel auteur de « Par la fenêtre tardive ».
Maxence lira ses textes, et Christine nous présentera la ligne éditoriale et le catalogue de sa maison d’édition girondine de poésie « Aux Cailloux des Chemins« .
Les éditions « Aux Cailloux des Chemins » publient annuellement cinq titres de poésie contemporaine, principalement francophone, dans la collection « Nuits indormies » et des découvertes poétiques courtes chaque trimestre sur abonnement dans les « Feuillets de nuits« .
Parallèlement, la collection graphique « Vu par » demande à des artistes invités de revisiter des œuvres de la littérature classique.
Maxence Amiel est déjà venu à L’Escapade (2019) invité par « Poésie dans les chais » pour ses précédents recueils édités par les éditions landaises « La Crypte ».
Le quatrième recueil poétique de Maxence Amiel « Par la fenêtre tardive » progresse par touches sensibles. Tout y semble abordé, dans un même souffle, de la naissance à la mort, à travers plusieurs voix, plusieurs personnages, dans un implicite d’une rare émotion poétique. Au cœur de cette écriture pure et claire, l’espoir et l’amour tracent la voie à suivre pour vivre encore cette vie belle et cruelle.

Samedi 30 mars, à l’occasion de la sortie du tome 3 de son manga seinen « La folie des Lucioles« , l’oloronais Stéphane Bouillet sera en dédicaces de 14h30 à 18h30.
Les 3 tomes seront évidemment disponibles à l’achat sur place.
« Dans le manga seinen « La Folie des lucioles », des Africains traversent l’horreur de l’esclavage aux Antilles du XVIIIe siècle. Pour survivre aux maltraitances de leurs maîtres tyranniques, leurs choix sont limités : fuir au péril de leur vie et rejoindre les nègres marrons, ou rester et affronter les blancs. Mais comment ? La jeune métisse Rosalie semble particulièrement sensible aux Loas, les esprits vaudou qui la possèdent lors de transes… Cette apprentie sorcière parviendra-t-elle à libérer son peuple sans perdre son âme et devenir une zombie ?
Bourrée de références à l’animiste, au vaudou et au folklore japonais, cette bande dessinée fantastique ravira « les amoureux de Stephen King et de Miyazaki  » selon Jean-Pierre Dionnet qui a préfacé le Tome 1. »
Manga animiste, teinté d’horreur et d’érotisme, qui cherche à reconnecter l’humain à la nature et au sacré. Stéphane y parle naturellement de chamanisme, jungles et forêts, magie, sorcière, spiritisme, possession, exorcisme, paranormal, ésotérisme & spiritualité (bouddhisme, zen et tao), occultisme, transe, animal totem, vaudou, fétichisme, freaks et autres monstres…
(Pour public averti)

Je vous en reparlerai dans la prochaine lettre d’infos, mais vous pouvez d’ores et déjà cocher les dates suivantes dans vos agendas.

Vendredi 5 avril, à 18h30 : rencontre avec Franck Manuel pour son sixième roman « à creux perdu » qui vient de paraître chez Anacharsis
Silhouette gigantesque, mains énormes, mutique, un éclat inquiétant dans l’œil, Eugène Petitcolin déambule dans les couloirs de l’école vétérinaire. Nuit et jour, il équarrit, dissèque, éviscère des centaines de carcasses d’animaux, qu’il moule selon différentes techniques, cire, plâtre, à bon creux, à creux perdu.
Né le 3 janvier 1855 dans les forêts des Vosges, il est devenu en 1882 le premier préparateur anatomique de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort, s’est marié, a eu un fils ; il est mort à la Salpêtrière le 9 avril 1928. De la vie d’Eugène, on ne sait guère plus.
Ce qui aurait pu n’être qu’une biographie dans un décor fin de siècle devient avec Franck Manuel une méditation sur la vocation, un objet littéraire étrange entre roman naturaliste et roman gothique, la collision d’Émile Zola et Mary Shelley

Vendredi 12 avril : Vendredi noir avec Jacques Castillou
Journée de dédicaces de 10h à 12h et de 14h30 à 18h30
« Meurtres à Pau : une immortelle à la boutonnière » (2023) et « Meurtres en Ossau » (2024) publiés aux éditions La Geste

Samedi 13 avril, de 14h30 à 18h30 : dédicaces de Constance Dufort à l’occasion de la sortie du tome 2 de « L’archipel de Westerlies » chez Astobelarra

Vous pouvez réécouter mes chroniques sur Radio Oloron des 6 et 20 mars.

Bonne semaine

Cédric

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Mars à L’Escapade et en Haut-Béarn

Bonjour à toutes et tous,

Mars annonce le printemps, et de nombreuses animations et rencontres littéraires sur notre territoire.

Vendredi 8 mars à 18h00 : rencontre à la Médiathèque des Gaves avec les autrices Séverine Chevalier et Anne Bourrel, dans le cadre d’une itinérance littéraire en Béarn de la maison d’édition La Manufacture de livres.
En résonance avec la journée des droits des femmes, l’accent sera mis sur les personnages féminins de leurs romans ou pièces de théâtre et sur la place des femmes dans le milieu littéraire français.

Vendredi 15 mars, un vendredi noir avec Gilles Vincent à la librairie.
Journée de dédicaces dès 10h00 et rencontre à 18h30 pour la sortie de son nouveau polar « Amadeus » au Diable Vauvert et de la réédition de « Djebel » dans la collection « Du noir au sud » chez Cairn.
Mon avis : C’est bien la suite de « Usual victims » (même si on peut lire « Amadeus », sans avoir lu le premier opus).
Nous sommes toujours du côté de Tarbes, où, en moins de deux ans, onze jeunes femmes ont disparu. Depuis, ni demande de rançon ni revendication. Jusqu’à ces derniers jours, où, l’un après l’autre, leurs corps sont retrouvés sur les lieux mêmes de leur disparition. Débute alors une traque impitoyable. Des Pyrénées aux Alpes de Haute-Provence, une chasse au tueur en série s’enclenche.
Comme souvent avec Gilles Vincent, c’est diablement efficace, je l’ai lu en deux soirs. Un véritable thriller : je n’ai pas compté mais entre les 11 femmes disparues et les meurtres que l’on va découvrir au fil des pages, on doit dépasser largement la vingtaine de macchabées.
Comme dans l’excellent « les poupées de Nijar », Gilles fait également la part belle aux journalistes et photo-reporter.
Sans dévoiler la fin, il semble acquis qu’un troisième opus est en préparation … et sachez que vous ne regarderez plus les outils de votre charpentier sans une certaine appréhension !

Vendredi 29 mars à 18h30, rencontre avec l’éditrice Christine Saint-Geours de la maison bordelaise « Aux cailloux des chemins » ». Elle nous présentera sa ligne éditoriale et son catalogue.
Elle sera accompagnée du poète Normand-Landais Maxence Amiel, qui vient de publier « Par la fenêtre tardive » aux cailloux des chemins.
Cette soirée clôturera le cycle du Printemps des Poètes organisé sur Oloron-Sainte-Marie par Livres sans frontières, avec entre autres :
mardi 12 mars à 18h00 à la Médiathèque des Gaves, rencontre avec Christiane Laborde « Femmes de la Préhistoire, qui êtes-vous ?« 
samedi 16 mars de 10h30 à 12h, lectures au marché Borderouge ;
et atelier d’écriture à 14h00 à la médiathèque, animé par Régine Tétrel, sur inscription.
jeudi 21 mars à 20h, à la bibliothèque de Lasseube : soirée lectures poétiques
samedi 23 mars, salle du Bel-Automne :
14h30 : atelier graphique « Poésie en mouvement », animé par Dominique Lapierre (sur inscription)
20h00 : spectacle et scène ouverte, slam, musique, lectures ….
Programme complet à retirer à la librairie, à la médiathèque et dans de nombreux commerces oloronais et sur la page Facebook de l’association [livres.s.frontieres@gmail.com]

La suite de l’agenda de la librairie est disponible ici

Vous pouvez écouter les chroniques de ce début d’année sur Radio Oloron : 10 janvier, 7 février et 21 février.

Ci-dessous, vous trouverez dix nouveautés reçues ces dernières semaines, parmi lesquelles mon premier coup de cœur de l’année « Le ciel ouvert » de Nicolas Mathieu paru chez Actes Sud.
Mon avis : J’appréhendais un peu ce projet qui consistait à compiler des textes qu’il a publié sur Instagram à destination d’une femme qu’il a désiré, avec qui il a eu une relation suivie mais intermittente et clandestine. Cet amour n’est plus, et Nicolas Mathieu a agencé ces micro-fonctions pour en faire un recueil où l’on découvre son intimité qu’il transforme en miroir où chacun peut se reconnaître. Si j’aime le bonhomme Nicolas Mathieu, si j’aime la plupart des prises de positions du citoyen, je n’aime pas toujours son côté nostalgique, même si lui se considère plutôt comme mélancolique. Mais je dois avouer qu’il est très très fort avec la forme courte.
J’ai lu ce texte autobiographique d’une traite et j’ai envie de le relire pour m’imprégner de chaque phrase. J’aimerai être capable d’en écrire ne serait-ce que 10%.
Son récit est bourré de tendresse, de colère parfois ; de son histoire personnelle, il en fait parfois un argumentaire politique ; il nous parle aussi de son fils qu’il ne voit que de manière alternée comme des milliers de parents, de son père qui s’approche de la fin de sa vie.
D’une histoire singulière et intime, il en fait une œuvre universelle : chapeau l’artiste !

Bonne fin de semaine et à très bientôt

Cédric

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L’escapade de Martine Bonnave-Seillès

Bonjour à toutes et tous,

ces dernières semaines, L’Escapade a connu deux rencontres qui resteront dans les annales de la librairie, avec Valérie Igounet et Guy Le Besnerais pour « Crayon noir : Samuel Paty, histoire d’un prof  » et Élisa Shua Dusapin pour « Le vieil incendie« .
Merci à elles et à lui, merci à vous d’être venus en nombre (même si j’ai regretté l’absence de politiques et autres acteurs sociaux pour « Crayon noir », il y avait là pourtant matière à réflexions), merci à notre association « Librairies indépendantes en Nouvelle-Aquitaine », aux éditeurs Studiofact et Zoé pour avoir permis ces deux soirées à Oloron Sainte-Marie (merci également au bureau Virginie Migeotte qui accompagne les rencontres d’Élisa Shua Dusapin ; ce même bureau avait accompagné Joseph Ponthus en 2019, un lien donc avec L’Escapade).
C’est ce genre de soirées et de rencontres littéraires, et humaines, qui fait que le métier de libraire est vraiment un beau métier.

Cette semaine, une nouvelle rencontre, dans un autre style, avec l’oloronaise Martine Bonnave-Seillès, ce jeudi 8 février à 18h30, pour son récit « Pratique éducative et handicap mental » qui vient de paraître aux éditions Chronique sociale.

« Le métier que j’ai choisi et exercé avec passion pendant toute ma vie d’adulte existe-t-il encore ? Tout a changé, les normes, les règles, les attentes professionnelles, les formations. On veut rapprocher le médicosocial du fonctionnement entrepreneurial, les éducateurs parfois deviennent des « opérateurs » d’une « entreprise sociale », qui offrent des « prestations » ! Raconter cette transformation par le récit d’une pratique qui s’appuie sur le quotidien, la rencontre avec ces personnes et leurs proches, c’est peut-être répondre aux questions que se posent des familles touchées par le handicap, des étudiants en formation, d’autres qui envisagent de se diriger vers cette voie. Au travers de ce récit, au-delà des exemples de pratique professionnelle qui peuvent intéresser des intervenants sociaux en devenir ou en exercice, des personnes en situation de handicap ou leurs proches, j’aimerais rendre justice à ces personnes souffrantes qui m’ont accordé leur confiance, ouvert leur intimité, qui m’ont enrichie de leurs faiblesses et de leur force. Je voudrais partager mes rencontres, élargir le cercle qui me relie à tous ces gens qui ont traversé mon chemin : exclus, rejetés, en marge, parce que différents, violents, malades. Je souhaite mettre au cœur de ce livre leur humanité, leur douleur, leurs combats. Essayer d’infléchir certains regards, c’est tenter de les remercier d’avoir, à ce point, rempli ma vie.« 
Martine Bonnave-Seillès, éducatrice a exercé auprès de différents publics. Elle a été cheffe de service éducatif en MECS et en Foyer de vie pour adultes handicapés mentaux. Elle a également exercé des fonctions de formatrice auprès de différents personnels du médicosocial et en centre de formation d’Aide médicopsychologique.

Vous trouverez ici le calendrier provisoire des rencontres à la librairie jusqu’en mai.

Le 1er janvier dernier, je vous écrivais « il se pourrait qu’après le déménagement en 2022, il y ait du nouveau à L’Escapade en 2024 » : nous y voilà !
Dès demain et pour cinq semaines, vous trouverez à mes côtés une nouvelle libraire (que certain.e.s connaissent déjà à Oloron Sainte-Marie), Perrine Benoit-Cattin : merci de lui réserver le meilleur accueil.
Si ces quelques semaines s’avèrent concluantes et, surtout, si Perrine me supporte (sic), vous la retrouverez régulièrement à L’Escapade dès cet été.

Comme d’habitude, ci-dessous 10 nouveautés reçues ces derniers jours et quelques photos des 25 janvier et 1er février à la librairie.

Bonne semaine

Cédric

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Deux rencontres exceptionnelles

Bonjour,

en fin d’année dernière, je vous rappelais mes douze lectures préférées de 2023.
L’année 2024 ne peut mieux commencer avec l’accueil à la librairie de certains auteurs de mes 12 « chouchous », grâce à l’aide de notre association « Librairies indépendantes en Nouvelle-Aquitaine ».
Je vous espère nombreuses et nombreux à ces deux rencontres ; et une fois n’est pas coutume, je vous conseille de réserver en envoyant un mail à librairie.escapade@gmail.com : il se pourrait que ces deux soirées se déroulent à guichets fermés.

Jeudi 25 janvier à 18h30 : rencontre avec Valérie Igounet et Guy le Besnerais, auteurs du reportage dessiné « Crayon noir : Samuel Paty, histoire d’un prof » paru en octobre 2023 aux éditions Studiofact.

Le 16 octobre 2020, Samuel Paty est décapité par un islamiste tchétchène. Ce professeur d’histoire géographie avait 47 ans et était père d’un petit garçon.
Enquête rigoureuse et impartiale, cet album retrace la genèse de ce crime et décrit l’engrenage qui l’a rendu possible. Il entraîne également le lecteur dans l’univers d’un homme passionné et discret, devenu un symbole malgré lui.
Mon avis : « Un roman graphique nécessaire pour la vérité que l’on doit à Samuel Paty, à sa famille, à la communauté enseignante et aux élèves. À faire lire à toutes et tous, notamment aux hauts cadres de la fonction publique qui sont complètement passés à côté de ce qui se tramait autour du Collège du Bois d’Aulne. Les choix graphiques et narratifs pour raconter ces onze jours de descente aux enfers font surgir l’indignation et l’émotion à chaque page. Magistral et indispensable » .

« « Raconter, c’est empêcher que la mort ait le dernier mot. » Cette citation de l’écrivain Yannick Haenel ouvre [ce] roman graphique. Pendant deux ans, l’historienne Valérie Igounet, spécialiste du négationnisme, et le dessinateur Guy le Besnerais ont rencontré les proches et les collègues du professeur d’histoire-géographie, assassiné le 16 octobre 2020 à la sortie du collège où il enseignait, après avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.
Les auteurs racontent, documents à l’appui, la mécanique d’un assassinat qui commence par le mensonge d’une collégienne. Un mensonge repris, amplifié sur les réseaux sociaux, puis repéré par un terroriste islamiste à a la recherche d’une cible 
» Médiapart
« Une bande dessinée, fruit d’une longue enquête nourrie de témoignages de proches, démonte les terribles mécanismes qui ont conduit à ce drame » Le Parisien.
« Un roman graphique d’utilité publique » Le Point

Valérie Igounet est historienne, journaliste et directrice adjointe de l’Observatoire du conspirationnisme. Ses recherches se situent au croisement de l’histoire politique et de l’histoire des idées. Spécialiste du négationnisme, du complotisme et de l’extrême droite en France après 1945, elle a publié plusieurs ouvrages sur ces sujets.
Guy Le Besnerais dessine depuis l’enfance, expérimente la BD aux Ateliers des Beaux-Arts de Paris et rejoint l’association BD54. Après une carrière d’ingénieur de recherches, il décide de se consacrer à l’illustration en 2021. Crayon noir est son premier roman graphique.

Une présentation en vidéo sur France Info

Jeudi 1er février à 18h30 : rencontre avec Élisa Shua Dusapin pour son 4ème roman « Le vieil incendie » paru fin août 2023 aux éditions Zoé.

A 15 ans, Agathe a fui la maison familiale pour ne plus avoir à protéger Vera, sa sœur aphasique, de la méchanceté des autres, laissant cette dernière en tête à tête avec leur père dans une bâtisse en pleine nature. De retour dans le Périgord des années plus tard pour vider cette maison, elle retrouve une femme transformée, qui cuisine, lit Perec et communique grâce à son smartphone.
Mon avis : « D’incompréhensions en tendresse non dite, le 4ème roman d’Élisa Shua Dusapin est court, tout en douceur et l’émotion suinte entre chaque ligne. J’ai retrouvé dans « Le vieil incendie » tout ce que j’avais aimé dans son premier roman « Hiver à Sokcho » , une écriture dense et calme à la fois, tout en pudeur, malgré les bouillonnements intérieurs. Elle détonne dans le paysage littéraire actuel, souvent fait de paillettes, de buzz, de vitesse, il est salutaire de s’arrêter sur ces romans calmes mais pourtant intenses  »

« Passer d’un monde à un autre, sortir de soi pour mieux connaître son for intérieur, accueillir la différence pour discerner ce qui nous unit, autant de thèmes qu’elle défriche à la serpe étincelante de ses mots, sans décevoir. » Marine Landrot, Télérama
« Le vieil incendie a quelque chose de simple et de délicat, de doux et de dur à la fois. […] Un roman brûlant sur la violence des sentiments qui unissent deux sœurs. » Alice Develey, Le Figaro
« Un roman d’une étonnante densité. (…) Son écriture est sobre, efficace. Les actions s’enchaînent et se suspendent au rythme des sensations ou des souvenirs. Comme dans « Vladivostok circus », elle reste au plus près du corps, du bien-être ou du malaise, faisant de sa lecture une expérience rare qu’en cette rentrée il serait dommage de manquer. » Alain Nicolas, L’Humanité

Née en 1992 à Sarlat-la-Canéda d’un père français et d’une mère sud-coréenne, Elisa Shua Dusapin grandit entre Paris, Séoul et Porrentruy (Jura suisse). Elle est diplômée de l’Institut littéraire suisse de Bienne.
Son premier roman, Hiver à Sokcho (Zoé, 2016, Folio 2018) obtient les prix Robert Walser, Alpha, Régine-Desforges, Révélation SGDL. En 2021, sa traduction anglaise reçoit le National Book Award for Translated Literature. Plusieurs fois adapté au théâtre, le livre est adapté au cinéma par le réalisateur Koya Kamura, avec Roschdy Zem dans le rôle principal (sortie courant 2024).
Suivent Les Billes du Pachinko (Zoé, 2018, Folio 2020), prix suisse de littérature et Alpes-Jura, et Vladivostok Circus (Zoé, 2020, Folio 2022), sélectionné pour le prix Femina.
« Le vieil incendie » a reçu le Prix Wepler – Fondation la Poste et le prix Fénéon en 2023 (et étaient dans quatre finalistes du Prix Fémina)
Ses romans sont traduits dans plus de 35 langues
La vidéo de son interview à la Grande Librairie

Après ces deux premières rencontres, l’agenda commence à se remplir, je vous laisse le découvrir.
Enfin, je reprends le format habituel avec les couvertures de 10 nouveautés reçues ces derniers jours.

Bonne semaine

Cédric

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Les meilleures ventes de 2023

Bonjour à toutes et tous,

comme de coutume, après mes « chouchous » de l’année précédente dans la dernière lettre de 2023, dans la première de 2024, je vous présente les meilleures ventes de l’année passée (hors lectures imposées aux collégiens et lycéens et ventes réalisées auprès des établissements scolaires).

Cette année encore, les meilleures ventes reflètent bien que L’Escapade est une librairie indépendante ancrée sur son territoire : sauf erreur de ma part, seuls Astérix, Pierre Lemaître et Hadrien Klent n’ont aucun lien avec le Béarn ou les Pyrénées.

Dans ces douze meilleures ventes, on retrouve des habitués qui sont très suivis à L’Escapade et trois de mes titres « chouchous » de l’année (merci de m’avoir fait confiance).

#1 « Le dimanche des violettes », Florence Innecco, éd. La Geste.
Après sa venue en mai à la librairie, il semblait évident que la primo-romancière native du Haut-Béarn serait difficile à déloger de cette première place : bravo Florence !
Clara Arnaud n’est pas très loin avec ses vents fous.
#2 « Et vous passerez comme des vents fous », Clara Arnaud, éd. Actes Sud.
#3 « La grande ourse », Maylis Adhémar, éd. Stock
#4 « Les sentiers du refus », Janette Ananos, éd. Monhélios (une habituée des meilleures ventes de L’Escapade pour chacun de ses nouveaux ouvrages)
#5 « Astérix, l’iris blanc », Conrad et Fabcaro, éd. Albert René
#6 « L’aventure hydro-électrique du gave d’Aspe », Régine Péhau-Gerbet, éd. Monhélios
#7 « Élisée Reclus : penser l’humain et la terre », Isabelle Louviot, éd. Le Tripode (dans mes chouchous de 2022, et une librairie bien pleine en janvier pour notre géographe anarchiste qui a passé une bonne partie de sa jeunesse en Béarn)
#8 « La ligne », Jean-Christophe Tixier, éd. Albin-Michel
#9 « Paresse pour tous », Hadrien Klent, éd. Le Tripode (déjà top 11 en 2021 lors de sa sortie, le poche se positionne cette année à l’occasion de la sortie de la suite « La vie est à nous »)
#10 « Le silence et la colère », Pierre Lemaître, éd. Calmann-Lévy
#11 « Le vieil homme et la mare », Max Ducos, éd. Poids Plume (Le premier album de cette nouvelle maison d’édition béarnaise créée en 2022 est un succès au long cours)
#12 « Tropicale tristesse », Jean-Baptiste Maudet, éd. Le Passage (Top 2 en 2022, il a continué sur sa lancée en 2023)

Vous trouverez ici les prochaines rencontres prévues pour ce début 2024 (Pour les rencontres des 25 janvier et 1er février, je vous invite à réserver votre place).
Au-delà des rencontres en librairie et « hors les murs », il se pourrait qu’après le déménagement en 2022, il y ait du nouveau à L’Escapade en 2024 …. à suivre

à très vite

Cédric

« Il faudrait essayer d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple » Jacques Prévert

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Les « chouchous » de 2023

Bonjour à toutes et tous,

comme tous les ans, je vous propose en photos mes douze « chouchous » de 2023, par ordre antéchronologique de parution.
Évidemment, j’ai aimé et défendu bien d’autres titres, mais il fallait en choisir douze.
Cette mise en avant de ces titres ne présage pas de leur présence dans la liste des douze meilleures ventes de l’année que, traditionnellement, je vous présente tout début janvier.

En photos, vous trouverez également un clin d’œil aux trois dernières rencontres de 2023, avec Patrick Fort (merci à Christiane Laborde pour la présentation de cette rencontre), Claire et Thomas des éditions de bandes dessinées sud-américaines iLatina et Ludovic Bouquin (merci à Chloé pour son gâteau de semoule : il faut lire le dernier polar de Ludo pour comprendre l’allusion).

Hier soir, nous avons eu l’immense plaisir de découvrir le centre-ville d’Oloron Sainte-Marie noir de monde à l’occasion de la réouverture des rues Révol et Barthou, suite à leurs superbes rénovations.
Convaincu que ces réalisations vont bénéficier à l’ensemble du centre-ville et à notre vie commune, je ne peux que vous inviter à venir vérifier par vous même que oui, le centre et ses commerces sont bien vivants, contrairement à ce que l’on peut lire sur les réseaux sociaux 😉

En cette fin d’année, la librairie sera ouverte en plus des jours et horaires habituels :
dimanche 17, de 10h à 12h et de 15h à 18h ;
lundi 18, de 14h30 à 18h ;
dimanche 24, de 10h à 17h30.

Fermée les 25 et 26 décembre, la librairie rouvrira le mercredi 27 à 10h00.
Fermée les 31 décembre, 1er et 2 janvier : réouverture le mercredi 3 à 9h30

Je vous souhaite de passer de joyeuses fêtes de fin d’année avec vos proches et vous remercie pour cette belle année passée ensemble.

Cédric

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Décembre à L’Escapade

Bonjour à toutes et tous,

Avant de vous présenter les rencontres de décembre, il me faut remercier par ordre d’apparition Claire Sibille, Janette Ananos, Clara Arnaud et Régne Péhau-Gerbet pour ces quatre rencontres et séances de dédicaces qui viennent de se succéder à la librairie : des moments de vie, des après-midi et soirées « radieuses et chaleureuses » pour reprendre les mots de Clara Arnaud.

En décembre, trois rencontres sont à venir avant le grand « patac » des fêtes de fin d’année.

Jeudi 7 à 18h30 : rencontre avec Patrick Fort pour son nouveau roman « Là-bas, la forêt m’attend » aux éditions Passiflore (avec le soutien de Librairies indépendantes en Nouvelle-Aquitaine)
Après son succès « Le foulard rouge » aux éditions Gallimard, Patrick Fort revient avec un nouveau roman historique sur fond de première guerre mondiale.
« Léon Duvignac et Léopold Pujo, deux amis d’enfance, quittent pour la première fois leur village natal pour être projetés dans le brasier infernal de la Grande Guerre. Plus de cent ans après, François hérite d’un mystérieux carton. Il y découvre un carnet rédigé par son aïeul, Léon, contenant ses souvenirs de guerre. Dès lors, il n’aura de cesse de traquer la vérité pour rétablir l’honneur d’un homme oublié par la France. »
Roman sur la mémoire collective et les souvenirs intimes, la culpabilité et le rachat, « Là-bas, la forêt m’attend » est un hommage vibrant au pouvoir des mots capables de consoler et de réparer.
« Moi, tu sais, ce que j’aimerais, juste, c’est revoir une forêt. Comme elles existaient avant. Ici, tout est détruit. Ils tuent même les arbres. Eux aussi, pourtant, ils n’y sont pour rien. »

Vendredi 8 à 18h30 : rencontre avec les éditeurs Thomas Dassance et Claire Miremont, de la maison d’éditions basco-béarnaise iLatina, dont la mission éditoriale est de faire découvrir au public français les auteurs de bande dessinée d’Amérique du sud (principalement argentine à l’heure actuelle), à travers des œuvres patrimoniales et contemporaines. Aventure, polars, autobiographies, grands classiques, essais ou récits engagés, aucune limite thématique !
Claire et Thomas nous présenteront leurs trois collections et 26 bandes dessinées éditées à ce jour.

Vendredi 15 de 10h à 12h et de 14h30 à 18h30 : un vendredi noir avec Ludovic Bouquin à l’occasion de la sortie de son nouveau polar « Gâteau de semoule 2.0 » chez M+éditions
Polar régional qui navigue de Dax au bassin d’Arcachon, en passant par le Lac d’Hossegor.
Des ballots de cocaïne pure s’échouent sur les plages du littoral Atlantique, recrachés par l’océan. Ce trésor n’est pas perdu pour tout le monde. Quatre amis d’enfance décident de saisir l’opportunité au mépris de tous les risques.
Florence Lasserre mène une existence simple et bien rangée. En l’espace de quelques jours, sa belle-mère est accusée de piratage informatique, et elle va tomber sur ses anciens camarades de classe à qui la vie semble avoir souri.
Le commissaire Nekka se voit dans l’obligation d’enquêter, au côté de son inspecteur en cybercriminalité, sur l’entourage de la famille Lasserre.
Ludovic Bouquin navigue entre surf, cybercriminalité, coupage de cocaïne quasi pure avec un sens du détail qui interpelle : à croire qu’il s’y connait vraiment dans chacune de ses spécialités ! C’est efficace, c’est drôle, mais est-ce que la fin est assez morale pour notre époque ?
On en parle avec Ludovic le vendredi 15 décembre qui vient passer la journée à la librairie pour un nouveau vendredi noir, où il dédicacera ce polar et ses 5 précédents toute la journée.

Qui dit décembre, dit chaîne logistique en tension : soyez donc prévoyants dans vos commandes ; d’autant plus que si Noël tombe le 25 décembre (mais oui), vous n’aurez pas quelques jours de vacances scolaires avant pour vos achats des derniers jours (les vacances scolaires débutant le 22 au soir).
La librairie s’adapte donc à ce calendrier et sera ouverte en plus des jours habituels :
– le dimanche 17 de 10h à 12h00 et de 15h à 18h
– le lundi 18 de 14h30 à 18h00
– le dimanche 24 de 10h00 à 17h30
Librairie fermée le mardi 26 et réouverture le mercredi 27 à 10h00.

La chronique du 22 novembre sur Radio Oloron ici , prochain rendez-vous le 6 décembre

Pour terminer, un petit message au visiteur grincheux de 18h50 le 25/11 : oui, quand des horaires sont annoncés pour les dédicaces et rencontres, ils le sont pour être globalement respectés, ne vous en déplaise !
Quand au fait que vous regrettiez que le libraire d’Oloron ne soit pas béarnais (j’ai cru comprendre « de souche », grrr), je vous invite à (re)lire cette phrase du penseur et écrivain français de langue occitane Félix-Marcel Castan : « On n’est pas le produit d’un sol, on est le produit de l’action qu’on y mène« . À bon entendeur !

Siatz los de qui cau, e bona setmana a totas et tots.

Cédric

PS : un grand merci à Claire Leraistre pour sa décoration de vitrine très réussie, comme tous les ans.

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